Brussels is buzzing

Les propositions de Vooruit.brussels

Vooruit.brussels veut créer un climat favorable au déploiement du potentiel de notre capitale. Pour proposer aux artistes le soutien dont ils ont besoin. Pour une vie nocturne qui fait partie intégrante de la culture. Une ville qui vit pleinement. Nous avons déjà beaucoup travaillé dans ce sens au cours de cette législature. De grands progrès ont été réalisés sous la direction de Pascal Smet et d'Ans Persoons. Vooruit est LE parti qui se retrousse les manches pour la vie nocturne bruxelloise.

La reconnaissance de la vie nocturne comme patrimoine culturel immatériel de Bruxelles a été un premier pas symbolique dans la valorisation de la culture des clubs. De cette manière, nous pouvons aussi les protéger en cas de problème. Nous faisons de même pour la culture des cafés.

Nous avons introduit début 2024 le principe de l'agent de changement, réclamé depuis longtemps par le secteur. Ce principe veut que les nouveaux logements créés autour d'une boîte de nuit devront s'adapter et prévoir. Ainsi, la responsabilité d’assurer la sérénité du voisinage incombera aux nouvelles constructions, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Pour les logements existants près des boîtes de nuit, lorsqu'il apparaît que l'habitabilité ne peut plus être garantie, nous offrons la possibilité d'exproprier ces propriétés en tout dernier recours.

Inversement, une nouvelle boîte de nuit dans un quartier résidentiel existant devra évidemment prendre elle-même les mesures nécessaires pour garantir la tranquillité des riverains. Avec ce principe, nous veillons à assurer un bon équilibre entre vie nocturne dans la ville et qualité de vie d'un quartier.

Les salles de spectacle ne manquent pas à Bruxelles, mais il y a un grand besoin de lieux de création. Plusieurs grandes villes ont une politique d’ateliers (Gand, Anvers, Louvain, etc.), avec une organisation d’ateliers qui travaille en étroite collaboration avec l'administration communale. Le micmac institutionnel à Bruxelles est trop complexe et les artistes ne savent pas vers qui se tourner pour trouver un atelier. Grâce à Vooruit.Brussels, cette législature s'est activement engagée dans la création d'ateliers supplémentaires par le biais du « Plan Atelier ». Plus de 200 espaces d'atelier ont été créés, à la fois temporaires et permanents. La réglementation relative à l'utilisation temporaire a également été simplifiée au cours de cette législature, ce qui a permis d'augmenter les possibilités d'ateliers en occupation temporaire. De cette manière, les espaces inutilisés sont temporairement redynamisés avant d'être définitivement rénovés et occupés.

 

Vie nocturne

  • Nous voulons un ministre responsable qui se concerte avec les bourgmestres concernés sur une vision commune et résout les problèmes éventuels. Nous recherchons ainsi un bon équilibre entre la vie nocturne et le bien-être des Bruxellois.es.  
  • Les relations des lieux de vie nocturne avec les autorités et des organisateurs avec les autorités (autorités locales et régionales, comités de quartier, police et pompiers) pourraient être améliorées. Chacune des 19 communes bruxelloises a une approche différente, voire inexistante, de la vie nocturne. C’est pourquoi nous plaidons pour un cadre régional unique.
  • La Région de Bruxelles-Capitale doit redoubler d’efforts pour rechercher des infrastructures. Des lieux de sortie accessibles, abordables et faciles d'accès sont essentiels pour une vie nocturne dynamique. Nous devons activer les espaces inutilisés et les transformer en lieux de vie nocturne. Les propriétaires de locaux vides qui mettent leur infrastructure à disposition pour des concepts temporaires dans l'attente d'un permis de construire doivent être soutenus dans ce processus. Nous rénoverons également des espaces existants pour en faire des lieux de fête.  
  • Nous voulons veiller à ce que la vie nocturne rencontre moins d'obstacles lorsqu'elle souhaite s'établir quelque part, par exemple en autorisant également cette utilisation dans des zones où elle ne cause pas de nuisances aux riverains, comme les zones industrielles le long du canal. Ainsi, la vie nocturne peut se développer plus facilement sur des sites temporaires ou permanents.
  • Nous voulons veiller à ce que la vie nocturne rencontre moins d'obstacles lorsqu'elle souhaite s'établir quelque part, par exemple en autorisant également cette utilisation dans des zones où elle ne cause pas de nuisances aux riverains, comme les zones industrielles le long du canal. Ainsi, la vie nocturne peut se développer plus facilement sur des sites temporaires ou permanents. 
  • Nous ne pouvons pas rendre les choses inutilement complexes pour donner des opportunités suffisantes à la vie nocturne. Les initiatives temporaires doivent pouvoir faire l'objet d'une simple demande de permis temporaire.
  • Les personnes qui sortent doivent pouvoir le faire sans être confrontées à la violence, à l'intimidation, aux comportements déplacés ou aux stéréotypes de genre.  Nous devons soutenir les campagnes de sensibilisation et d'information, les formations et les plans d'action, les lignes téléphoniques d'urgence et les espaces sécurisés sur ces thèmes, afin de réduire les risques et de créer une prise de conscience durable.

 

Artistes

  • À Bruxelles, 50 responsables politiques se partagent actuellement des compétences en matière de culture. Nous devons viser une politique culturelle métropolitaine unique.
  • Nous voulons créer un point de contact unique pour les artistes. Il y a de nombreuses possibilités de soutien à Bruxelles, mais de nombreux artistes se retrouvent complètement perdus en raison de l’enchevêtrement de canaux et des autorités compétentes. Nous voulons aussi contribuer à la création d’un guichet culturel unique. Le guichet culturel bruxellois doit être multilingue et s’appuyer sur le guichet culturel flamand existant et celui, à venir, de la Communauté française.
  • Dans des villes comme Berlin et Amsterdam, le gouvernement gère certains des espaces qui servent d’ateliers. Bruxelles suivre leur exemple. Non seulement en cas d'inoccupation à long terme, mais aussi dans le cas de nouveaux bâtiments, nous devons penser à prévoir des espaces obligatoires pour les ateliers. Nous demanderons à perspective.brussels de mener une enquête sur l'offre et la demande d'ateliers, sur les surfaces nécessaires et les budgets disponibles. 
  • Sur cette base, il convient de mettre en place un plan directeur pour l'infrastructure culturelle et une politique d’ateliers à l'échelle de la ville, transversale et inter-politique, en collaboration avec les artistes.
  • Les plateformes existantes inventimmo.brussels, spots.brussels et temporary.brussels devraient se voir confier un rôle directeur et faire se rencontrer l'offre et la demande. Nous nous inspirons de l'exemple d'Open Creatives Ghent, une plateforme cocréative en ligne qui rassemble tous les acteurs et propose un aperçu des ateliers à partager. De cette manière, nous nous assurons que les différentes parties sont informées de l'offre et des besoins. Nous veillerons à ce que ces plateformes soient encore mieux connues des parties prenantes.