4. Anaïs Maes

40 | 
Ville de Bruxelles

Anaïs est née et a grandi à Etterbeek. « Je suis très fière d’être bruxelloise. J’ai grandi dans les deux langues, avec une mère wallonne et un père flamand. Je suis l’heureuse maman d’une fille de 10 ans. »

Depuis que je suis petite, on parlait de politique à la maison. Mon père était actif dans la section locale du SP à Etterbeek. De mon grand-père, qui était dans la résistance pendant la Deuxième Guerre mondiale et a survécu au camp de concentration, j’ai appris l’importance de se battre pour ses idéaux et pour un monde libre et plus juste. À l’école, je me suis donc engagée dans le conseil des élèves et j’ai participé à des concours de débats. J’ai attrapé le virus. J’ai adhéré au mouvement des jeunes socialistes (alors appelé Animo) pendant mes études à la VUB. En grandissant à Bruxelles, j’ai été confrontée aux différentes réalités de la société, ce qu’elle a de beau et de moins beau. Déjà à l’époque, j’ai ressenti que la solidarité et le souci pour autrui étaient la seule solution possible aux problèmes proches de moi ou plus éloignés.  

J’ai étudié l’Histoire et j’ai commencé ma carrière comme chercheuse. Je me suis plongée dans l’histoire politique. Le rôle des socialistes dans la dénonciation des excès de la société, et surtout leurs luttes et leurs réalisations, n’ont cessé de revenir en avant, comme l'idéologie dans laquelle je pouvais me reconnaitre. 

Je suis devenue professeur d'Histoire et j'ai découvert ce que l'on peut faire en s'engageant auprès des jeunes. J'ai compris que nous devions faire encore plus pour les guider et les faire grandir et que l'éducation pouvait offrir des chances égales et, surtout, équitables. J'ai également milité pour mes collègues de l'école en tant que déléguée syndicale CGSP. 

Depuis septembre dernier, je suis échevine de l’Urbanisme, des Espaces publics, de l'Enseignement néerlandophone et des Affaires néerlandophones de la Ville de Bruxelles. 

Mon rêve pour Bruxelles 

Bruxelles est la ville de tous les possibles, mais il faut que tout le monde puisse en profiter. À mon avis, cela peut se faire en donnant à tous les enfants des chances égales dès la naissance et tout au long de leur parcours scolaire en mettant l'accent sur le renforcement de l’enseignement.   

Je rêve d'une Bruxelles où l'on réussit vraiment à s'occuper de tout le monde. Une Bruxelles qui crée des opportunités et où les jeunes et les moins jeunes peuvent être eux-mêmes en toute liberté et s'épanouir. Je crois que l'enseignement et un départ équitable pour chaque enfant sont la meilleure solution pour y arriver.