11. Jos Bertrand

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Watermael-Boitsfort

Je suis né en 1953 et j’aurai 71 ans en octobre. Je suis un vrai Belge, fils d’une mère limbourgeoise et d’un père liégeois. À la maison, on parlait aussi bien néerlandais que français. J’ai grandi à Kleine Brogel, dans le nord du Limbourg. 

Après mes études et mon service civil, j’ai travaillé 10 ans dans les mouvements sociaux « Wereldscholen » jusqu'à ce que, après les élections européennes de 1984, je me retrouve au Parlement européen en tant qu'associé de Jef Ulburghs, un pasteur de gauche et travailleur de base/collègue à Wereldscholen, élu sur la liste des socialistes flamands. Ulburghs était la figure de proue de « Doorbraak », un mouvement social aligné sur les socialistes flamands. De 1989 à 1996, j'y ai travaillé pour Lode Van Outrive, qui a succédé à Ulburghs au Parlement européen. 

C'est le président du parti, Frank Vandenbroucke, qui m'a fait entrer au parti en 1993 pour préparer les élections européennes de 1994. Pendant 20 ans, jusqu’en 2005, j’ai travaillé au Parlement européen pour les députés sp.a. J’ai ensuite travaillé pour le Parlement européen jusqu’à la pension. D’abord pour Mia de Vits, qui était questeur, puis au bureau d’information du Parlement où j’étais en charge des relations avec la société civile belge. 

Après avoir pris ma retraite, S-plus m’a demandé d’être leur représentant auprès de l’organisation européenne des groupes socialistes de seniors ESO-PES. J'y suis devenu président et, par la suite, administrateur d'AGE-Europe, le réseau de toutes les organisations de seniors en Europe. 

Je vis à Watermael-Boitsfort avec mon épouse Lizzy Konings. Je suis l'heureux père d'un fils, Peter Milojkowic. C'est pour lui, sa femme Haicla et leur petite fille Luca, ainsi que pour toutes les générations à venir, que je veux continuer à m'impliquer dans la politique. 

Vieux, oui, mais pas hors jeu ! Même en tant que senior, je veux contribuer à façonner un avenir où la paix, la solidarité et l'égalité sont au cœur d'un monde où les gens peuvent s'épanouir et s'engager.  

Mon rêve pour Bruxelles 

Une ville adaptée aux personnes âgées et aux enfants, offrant tranquillité et convivialité pour tous ! Bruxelles comme lieu de rencontre entre le nord et le sud de notre pays, entre francophones et néerlandophones. Nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres !  

Ce qui me préoccupe le plus, c'est l'écart important entre riches et pauvres dans notre société. Bruxelles est l'une des régions les plus riches d'Europe, mais les riches recettes de ces activités économiques quittent notre région, qui est également dans le peloton de tête en termes de nombre de personnes vivant dans la pauvreté.  

Ma deuxième préoccupation est la constatation que les nombreuses communautés de notre ville sont de plus en plus isolées les unes des autres. Chaque communauté doit comprendre que nous avons tous besoin les uns des autres. Qu'on ne peut pas se refermer dans sa propre communauté ou s'imposer des normes et des valeurs les uns aux autres. 

La lutte pour plus d'égalité, contre la pauvreté, l'intérêt personnel, contre l'idéologie « les miens/ma communauté d'abord », pour la solidarité et l'égalité, voilà ce qui devrait être au premier plan dans la politique.