4. Nathalie Vanvelthoven

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Saint-Gilles

« Je ne peux pas ne pas agir. Rester tranquille, c’est n’est pas pour moi. Quand j’étais adolescente à Lommel, dans le Limbourg, ça voulait dire que je passais mes soirées et mes week-ends à faire du bénévolat pour mon club local de basket. Plus tard, à Bruxelles, j’ai pu m’exprimer avec les Jeunes socialistes à la VUB. C’est là que j’ai fini par attraper le virus de la politique. »

Après les secondaires, je me suis lancée dans le vaste monde, j’ai vécu et étudié quelques années en Chine. Une période passionnante qui m’a fait réaliser à quel point grandir en Europe est un luxe absolu. De comprendre ce que c’est que vivre dans une société où on ne peut pas dire ce que l’on veut, où les médias et Internet sont sévèrement censurés, ça m’a fait encore plus apprécier la liberté que nous avons en Belgique et en Europe. Mais l’essor des extrêmes menace cette liberté.  

Nathalie est sinologue de formation, elle a finalement posé ses valises à Bruxelles pour une suivre un Master en Sciences politiques à la VUB. J’habite à Saint-Gilles depuis quelques années. J’habitais avant place Anneessens à Bruxelles-Ville. Je suis membre actif du conseil des Jeunes socialistes et je travaille au Parlement européen comme conseillère aux questions sociales pour Vooruit. 

Bruxelles est la capitale de l’Europe. Cette ville réunit tellement de nationalités et de cultures différentes. Et c’est ce qui la rend si intéressante. Nous devons donc éviter que les gens soient poussés hors de la ville : en investissant dans des logements abordables, mais aussi en adoptant une politique sociale ciblée, pour que tout le monde ait une chance de construire son avenir à Bruxelles. Pour ouvrir des perspectives qui sont le meilleur remède contre l’extrême droite. Et l’Union européenne soit elle aussi jouer un rôle : elle doit encourager la Belgique à investir davantage dans des logements abordables, à miser sur des salaires décents, des conditions de travail dignes et une politique humaine en matière d’asile.  

Mon rêve pour Bruxelles  

Bruxelles a un potentiel énorme, mais son potentiel humain est malheureusement trop souvent gâché. J’estime qu’il est scandaleux que des réfugiés dorment aujourd’hui dans des tentes à la rue. C’est absolument inadmissible dans un pays riche comme la Belgique.
Et il y a aussi de plus en plus de personnes qui sont marginalisées à Bruxelles. Dans bien des domaines, la répartition est juste inéquitable. L’accès à un enseignement de qualité, des emplois décents et des logements abordables, notamment. En tant que socialistes, nous devons maintenir notre propre cap : des chances égales pour tous.tes, rectifier ce qui cloche et redistribuer.