Une Bruxelles propre

Nous optons résolument pour changer de vision et d’approche.

Le problème

Bruxelles est une ville magnifique. Mais nous devons aussi reconnaître que, trop souvent, c'est aussi une ville sale. Les progrès sont trop rares dans la lutte contre les détritus, les dépôts clandestins, la saleté des rues et des places, les poubelles qui débordent et les personnes qui urinent dans l’espace public. Les responsables politiques compétents à Bruxelles ont trop longtemps considéré la propreté comme un problème secondaire. C'est incompréhensible, car la propreté ne se résume pas à un bon ramassage des ordures et à des rues propres. La propreté est au cœur de l'habitabilité de la ville et de son rayonnement international.

En effet, une ville sale en permanence perd son attrait. C'est le signe d'un gouvernement qui baisse les bras, qui est trop laxiste et qui est indifférent. Comme si on ne pouvait pas faire mieux. Nous demandons qu'il soit mis fin au statu quo. Quiconque a déjà visité une ville espagnole sait que les choses peuvent être différentes. C'est pourquoi Vooruit.brussels inscrit cette question au premier plan de l'agenda politique.

 

Le temps de l'action, le temps du changement

Nous voulons adopter pour la propreté l’approche que nous avons suivi pour la mobilité avec Good Move et pour l'urbanisme avec Good Living : mettre en œuvre un changement de mentalité radical et une révolution audacieuse de la politique actuelle pour faire de Bruxelles l'une des villes les plus propres d'Europe. De nombreuses villes ont déjà ouvert la voie et rattrapé leur retard. Avec nous, vous pouvez compter sur l'ambition et l'expérience politique nécessaires pour relever le défi.

Car avec Vooruit.brussels, vous optez pour une politique innovante, inspirée des bonnes pratiques de l’étranger.

Nous rejetons le statu quo et la politique de l’autruche. Car la politique actuelle de collecte des déchets est inefficace, antisociale et nuit à la propreté de l’espace public.

  • Pour les personnes qui vivent en appartement (le plus souvent sans beaucoup d’extérieur) ou travaillent hors des heures de bureaux, le système actuel est juste impossible. Il faut pouvoir se débarrasser de ses poubelles quand le sac est plein et ne pas devoir attendre le passage des éboueurs. Ceux qui sortent leurs poubelles trop tôt s’exposent impitoyablement à l’amende.
  • Presque tous les jours, nos trottoirs sont jonchés de sacs poubelles. Cela contribue à l'encombrement de l'espace public, laisse beaucoup de déchets après la collecte et génère des détritus dans l'espace public.
  • La saleté permanente des rues est révélatrice de l'absence de sentiment d'urgence. Après tout, la propreté et la sécurité vont de pair et influencent la qualité de vie dans nos quartiers. Elles dépendent toutes deux de pouvoirs publics présents, impliqués et attentifs. C'est ce souci permanent de la propreté des quartiers qui fait actuellement défaut.

Notre vision : une Bruxelles propre et vivable

Notre programme propose une vision et une approche résolument différentes pour la politique de propreté. Nous n'avons pas besoin d'une énième étude, mais de mesures concrètes et audacieuses. Nous défendons une politique qui a le sens de l'urgence qui s’impose, qui est stricte mais aussi socialement inclusive, et qui s'inspire d'exemples étrangers réussis.

Nous voulons donc suivre résolument les exemples de réussite à l'étranger et passer à un système alternatif de conteneurs souterrains où les gens peuvent amener leurs poubelles quand bon leur semble. Ce système existe depuis longtemps dans d’autres villes. Les avantages sont évidents : les citoyens décident eux-mêmes du moment où ils se débarrassent de leurs déchets, il n'y a plus de sacs poubelles dans les rues qui attirent les nuisibles, plus d'obstacles sur les pistes cyclables et les trottoirs, moins de camions poubelles sur les routes et fini les rues malodorantes ensevelies sous les sacs poubelles.

    • Nous voulons un déploiement progressif d’un système de conteneurs souterrains, d’abord au niveau des quartiers.
    • Pour ce déploiement, nous donnons la priorité aux conteneurs pour déchets alimentaires, compte tenu des nuisances olfactives et des nuisibles qu’ils attirent.
    • À terme, différents conteneurs serviront à la collecte des déchets résiduels, du papier et du carton, des PMD, des déchets compostables, et du verre.
    • Ces conteneurs seront disponibles 24/7. Le public n’aura plus à consulter d’obscures brochures pour savoir comment trier, à quelle heure sortir les poubelles ou quand elles seront collectées.
    • Des capteurs permettront de savoir quand le conteneur est plein. Le rythme des collecte sera adapté aux besoins du quartier en question, de même que la concentration des conteneurs.
    • La collecte pourra se faire de nuit ou en dehors des heures de pointe dans les axes commerçants ou les quartiers d’école.
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Nous voulons lutter contre les dépôts clandestins, les déchets dans les rues et les incivilités (uriner en rue...). Nous voulons une politique de prévention claire, tout en prévoyant des sanctions plus strictes.

  • Nous voulons lutter contre les dépôts clandestins, les déchets dans les rues et les incivilités (uriner en rue...). Nous voulons une politique de prévention claire, tout en prévoyant des sanctions plus strictes.
    • Nous voulons augmenter les sanctions administratives communales en cas de récidive et introduire des travaux d’intérêt général pour les plus récalcitrants.
    • Nous voulons harmoniser les sanctions et la politique de sanction pour salissures de la voie publique. Elles s’appliquent à toutes sortes d’infractions : déjections canines, uriner, cracher ou vomir, dépôt d’immondices, mauvais tri...
    • Nous voulons augmenter le risque de sanction en nous concentrant sur les zones problématiques et via des « actions trash » ciblées. Une équipe d'intervention travaillera avec la cellule du quartier de la police pour interpeler les contrevenants.
    • Les fonctionnaires régionaux de Bruxelles Propreté pourront infliger des amendes administratives communales. Les équipes de contrôles seront renforcées.

Pour les magasins, les entreprises, les événements, mais aussi pour certaines zones problématiques connues ou zones d’intérêt régional (Gare du Midi, Gare du Nord, Tour & Taxis...), nous rendrons obligatoire l’adoption et le respect d’un Plan propreté et déchets (PPD) qui réunit le privé et le public en vue de forcer à parvenir à des solutions réalistes et efficaces.

Nous voulons faire du nouveau parc Béco (qui brille par ses équipements sportifs) le premier parc non-fumeur de Bruxelles.

Bruxelles a un besoin urgent de davantage de toilettes publiques, tant pour les hommes que pour les femmes. Nous nous concentrerons sur les lieux très fréquentés, sur les parcs et les plaines de jeux. Dans le secteur de l’horeca, les enfants doivent avoir le droit d'aller aux toilettes gratuitement.

La consommation de protoxyde d’azote, ou gaz hilarant, est en pleine explosion. Il faut travailler à une interdiction nationale de la possession, de la vente et du transport de gaz hilarant. Lutter efficacement contre la consommation reste aussi nécessaire, en sanctionnant les consommateurs qui abandonnent les bouteilles dans l’espace public ou causent des nuisances sous influence.

Quoi de plus logique que d’aller soi-même apporter ses encombrants au parc à conteneurs ? Mais aviez-vous que Bruxelles ne compte que cinq parcs à conteneurs régionaux ? Bruxelles aurait besoin de 15 parcs à conteneurs régionaux au moins pour répondre à la demande réelle et créer ainsi l’accessibilité qui permettra de lutter efficacement contre les dépôts clandestins. Ils doivent être accessibles gratuitement pour tout le monde, avoir de larges horaires d’ouverture et être flexibles concernant les volumes déposés. Afin de répondre le plus vite possible aux besoins, nous aménagerons à court terme des parcs à conteneurs temporaires sur des parcelles inutilisées dans le port, sur des parcelles constructibles et des sites industriels vacants.

Saviez-vous que les services de propreté de la Région bruxelloise ramassent chaque année plus de 30.000 (!) tonnes d’encombrants ? Notre ville est envahie par les déchets. Il est donc urgent d'agir pour nettoyer Bruxelles et la garder propre. Une partie de la solution réside dans l'introduction d'une consigne sur les bouteilles en plastique et les canettes. Ce système traîne depuis 2018, l'engagement de l'introduire lors de la dernière législature n'a pas été respecté. La consigne doit maintenant être adoptée le plus rapidement possible. Nous voulons un système aussi accessible que possible : les gens doivent avoir la possibilité d'échanger leurs bouteilles en plastique et canettes dans les magasins et les machines.