Sécurité

Pour se sentir chez soi, il faut d’abord se sentir en sécurité.

Le problème

Bruxelles est une ville fantastique, pleine de vie et d’activités, avec de beaux parcs, de nombreuses opportunités en termes de culture et de loisirs, des clubs de sport, des écoles et des entreprises... Il est possible de vivre pleinement dans notre capitale, de laisser s’épanouir ses talents et de mener une bonne vie.

Mais parfois la ville ne semble pas sûre. Elle est même carrément dangereuse à certains endroits.

Pour Vooruit.brussels, la sécurité est un droit pour tous.tes les Bruxellois.es. Parce que la ville appartient à tout le monde. Nous voulons une ville où l’on peut se promener dans la rue partout et à toute heure. Une ville où hommes, femmes et autres sont libres d’être ce qu’ils sont, peu importe leur orientation, leur religion, classe sociale, statut de séjour, âge ou handicap. Une ville où les services de secours peuvent travailler sans souci. Bref, une ville pour tous, pas pour quelques-uns.for the many, not the few’.

Il faut pour cela une politique de sécurité forte.

La police, les services de sécurité et la Justice doivent pouvoir fonctionner comme une machine bien huilée. Or ce n'est pas le cas actuellement. Le travail de police ne peut pas s’acquitter efficacement de sa mission car la Justice et le Parquet de Bruxelles ne savent pas suivre. Un pilotage central des services de sécurité fait défaut. Les six zones de police travaillent chacune dans leur coin au lieu de collaborer en raison d’un manque de direction générale. Et ce alors que le problème de la drogue pèse lourdement sur la société et fait de Bruxelles une ville à éviter.

 

Les conséquences

  • La consommation de drogue en public est en augmentation et prend des proportions dangereuses. Elle se voit dans la rue et dans les stations de transport public.
  • La criminalité organisée de la drogue devient toujours plus violente. Les fusillades et règlements de compte dans le milieu de la drogue se produisent malheureusement chaque semaine.
  • La politique de sécurité est morcelée, et la Justice ne sait pas suivre. Et l’impunité semble donc devenir la norme.

Les propositions de Vooruit.brussels

Bref, une ville pour tous, pas pour quelques-uns. Vooruit.brussels veut une approche globale de la sécurité. Avec le Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale qui serait à la barre.

Leadership et contrôle central

  • Le commandement sera assuré par le Ministre-Président, qui représente Bruxelles auprès du gouvernement fédéral. C'est indispensable lorsqu'il s'agit de questions qui dépassent les capacités de la police locale (drogue, trafic d’armes, terrorisme, trafic d’êtres humains, cambriolages organisés et autres atteintes aux biens).
  • Un service de sécurité régional safe.brussels renforcé sous la direction du Haut fonctionnaire ainsi que la poursuite du développement du centre de crise. En cas de crise majeure, il est essentiel de disposer d'une vue d'ensemble et d'un contrôle central. Pensez à l'attaque contre les trois supporters de football suédois du 16/10/2023, le centre de crise de safe.brussels a fait ses preuves à cette occasion.
  • Fusionner les six zones de police en une seule, présidée par le Ministre-Président.

 

Une police locale proche des citoyens

  • La répression est nécessaire pour assurer la sécurité. Les auteurs doivent être sanctionnés. Mais la prévention est également nécessaire grâce à des services de police de proximité. Ils sont les yeux et les oreilles du quartier.
  • Agents de quartier à pied et à vélo, antennes locales de police par quartier LISA (antennes locales de sécurité = services accessibles).
  • Plus de diversité dans les corps de police, y compris par le biais de préformations pour les jeunes bruxellois. Permettre également aux candidats de décrocher leur permis de conduire pendant la formation. Le permis de conduire est une barrière, beaucoup de jeunes bruxellois ne l’ont pas et l’obtenir coûte cher.
  • Travailler à un profilage professionnel. Lutter contre le profilage ethnique. Cibler certains groupes de manière répétée sans arguments valables nuit à la confiance dans les forces de l'ordre.
  • Un protocole clair et uniforme pour informer la famille en cas de décès lors d'une intervention policière. Un protocole unique pour toutes les zones de police (dans l'attente d'une zone de police unique).
  • Une politique uniforme sur l'utilisation des « bodycams » et une meilleure formation à ce sujet, car les connaissances sont actuellement insuffisantes.
  • Mise à jour de la norme KUL pour un plus grand nombre d'agents locaux. La norme date de 1999, le nombre d'habitants de la Région bruxelloise a augmenté d'un tiers, alors que le nombre de policiers n'a pas évolué en conséquence.

 

Renforcement du Parquet et approche intégrée

  • Renforcement du Parquet (car en sous-effectif) et approche intégrée : les peines doivent aussi être exécutées, sinon c'est l'impunité.
  • Il ne faut pas laisser les criminels impunis. Nous devons organiser une détention qui a du sens et assurer un suivi, car les auteurs sont appelés à être libérés à un moment donné.

 

Changer de logiciel en matière de drogues

  • Ne pas considérer le consommateur comme un criminel, mais comme une personne souffrant d'une addiction et ayant besoin de soins de santé = économie de travail pour le Parquet et les services de police.
  • Plusieurs espaces de réduction des risques pour les consommateurs de drogues, à l'instar de GATE (le premier espace pour les consommateurs de drogues à Bruxelles).
  • Nous voulons également mettre en place des espaces de consommateurs de drogues à petite échelle et décentralisés dans des lieux où la consommation de drogues en public est fréquente. Nous commencerons par un espace mobile de réduction des risques pour les consommateurs de drogue, qui peut se déplacer dans les zones à problèmes.
  • Se concentrer sur les criminels qui gagnent de l'argent grâce au trafic de drogue.

 

Sécurité routière

  • Tolérance zéro pour les courses de rue et les chauffards.
  • Régie générale pour les caméras ANPR et autres caméras de surveillance publique.

 

Lutte contre le harcèlement (sexuel) et la violence intrafamiliale

  • Une initiative forte en matière de sécurité de la vie nocturne au lieu des systèmes séparés et fragmentés actuels.
  • Davantage de solutions d’hébergement pour les victimes de violence familiales (femmes, jeunes LGBTQIA+ qui ne sont pas en sécurité chez eux).
  • Aménagement sécurisé de l'espace public pour tous afin d'accroître le contrôle social.
  • Une attention et des soins adéquats pour les victimes dès le moment où elles portent plainte à la police.
  • Faire appel aux pharmaciens pour signaler les violences intrafamiliales (comme lors de la pandémie de COVID-19).

Une ville où il fait bon vivre est une ville sûre. Chacun doit pouvoir se déplacer librement et en toute sécurité, de jour comme de nuit. C'est pourquoi il est essentiel d'adopter une approche ferme et répressive à l'égard des délinquants et des criminels. Ceux qui dépassent les bornes doivent être punis. Nous ne tolérons pas l'impunité. Mais la répression seule ne suffira pas. La prévention est nécessaire, de même que la prise en compte des facteurs externes par des investissements dans la protection sociale, l'emploi et les soins. Enfin, les victimes de la criminalité méritent le meilleur soutien possible.

Els Rochette

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